Leïla Huissoud
Et si La maladresse était avant tout un combat ? Celui d’une femme « blasée, blessée,cassée, finie, déjà », avoue Leïla Huissoud, lessivée par le tourbillon de la vie d’artiste et les montagnes russes de l’existence.
Pierre Boulez affirmait que la musique n’est qu’une succession d’heureux accidents.Pour Leïla Huissoud, les ratés et les bourdes en représentent les plus vibrantes partitions. C’est parmi ses chers paumés, tous les englués à la marge et les gueules cassées, que l’autrice-compositrice-interprète iséroise a entrepris l’écriture de son troisième album, La maladresse. Un retour, à pas de louve, dans le « ballet » du quotidien.
Accompagnée d’Antoine Graugnard, qui a partagé l’écriture et la composition des chansons – « Il s’agit de la première réalisation musicale d’un auteur, ce qui fait sens à mes yeux. », – Leïla a ouvert en grand les portes du studio, convoquant les douceurs du violoncelle, les syncopes de la contrebasse, les notes suspendues du piano, les souffles de cuivres (trompette, saxophone, trombone et tuba), la gravité du bandonéon, les percussions buissonnières et les lézardes d’une scie musicale. Des touches symphoniques pour illustrer le grand orchestre qu’est la vie. Riche de nos délicieuses maladresses.
+ Anne-Sõphie
Anne-Sõphie est un solo hybride de chanson française mêlant mots-chantés et mots-dits, pop et poésie avec pour fil rouge la tendresse.
Sur scène, à travers des textes aussi intimes qu’universels, elle raconte avec sa voix et son piano les vagues qui nous habitent, tant dans leur accalmie que dans leur ardeur, invitant le public à une tendre trêve face au bruit du monde.
Influencée par des grands noms de la chanson (Barbara, Anne Sylvestre), elle s’inspire aussi d’artistes actuelles (November Ultra, Mélanie Isaac, Clara Ysé) et de la littérature (Renée Vivien, Andrée Chedid), son premier disque incluant une mise en musique d’un poème de Renée Vivien.